la poésie en France

la poésie de Michel Houellebecq intéresse les médias

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Depuis son prix Goncourt, Houellebecq Michel...

Michel Houellebecq...

Depuis son prix Goncourt, la poésie de Michel Houellebecq intéresse même Philippe Labro ! Édifiant numéro de présentation du vieil homme...
Le titre : "Michel Houellebecq est un poète, vous le saviez ? Moi non plus !" annonce une chronique vocale sur Le Point.
Le 30 mars 2013, il débutait avec une petite ironie par « Houellebecq, ça vous dit encore quelque chose quand même (...) depuis pratiquement deux ans plus un mot, plus rien ». Et annonce la sortie de "Configuration du dernier rivage", le 17 avril, une centaine de poèmes...
« On a la sensation que Michel Houellebecq a vécu sans doute une histoire d’amour dont il n’est pas sorti forcément en très bon état. Mais c’est très bien écrit... » Ses commentaires témoignent effectivement qu’il semble avoir découvert l’auteur après sa récompense littéro-mondaine.

« C’est un poète, Houellebecq, vous le saviez ? Moi je ne le savais pas. » Il a même chanté sa poésie, monsieur !

Pédantisme de notable médaillé : « on sent parfois une influence aragonienne, une musique qui ressemble un peu à Aragon mais on revient un peu à l’univers de Houellebecq, la sexualité, les femmes. »

Il y a pourtant eu Rester vivant, en 1997, dans lequel j’ai souvent puisé des analyses, comme :
« Développez en vous un profond ressentiment à l’égard de la vie. Ce ressentiment est nécessaire à toute création artistique véritable.

Survivre est extrêmement difficile. On pourra penser à adopter une stratégie à la Pessoa : trouver un petit emploi, ne rien publier, attendre paisiblement la mort.
En pratique, on ira au devant de difficultés importantes : sensation de perdre son temps, de ne pas être à sa place, de ne pas être estimé à sa vraie valeur... tout cela deviendra vite insoutenable. L’alcool sera difficile à éviter. En fin de compte l’amertume et l’aigreur seront au bout du chemin, vite suivies par l’apathie, et la stérilité créatrice complète.

Dites-vous bien qu’en règle générale il n’y a pas de bonne solution au problème de la survie matérielle ; mais il y en a de très mauvaises.
Le problème du lieu de vie ne se posera en général pas ; vous irez ou vous pourrez. Essayez simplement d’éviter les voisins trop bruyants, capables à eux seuls de provoquer une mort intellectuelle définitive.
Une petite insertion professionnelle peut apporter certaines connaissances, éventuellement utilisables dans une oeuvre ultérieure, sur le fonctionnement de la société. Mais une période de clochardisation, où l’on plongera dans la marginalité, apportera d’autres savoirs. L’idéal est d’alterner. »

J’ajoute : essentiels, le lieu de vie, et avec qui.

Dans le roman "Viré, viré, viré, même viré du Rmi" j’écrivais :

« Les mécanismes de solidarité sociale (allocation chômage, etc) devront être utilisés à plein, ainsi que le soutien d’amis plus aisés. Ne développez pas de culpabilité excessive à cet égard. Le poète est un parasite sacré. »

(...)



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